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Ma dernière game de RisK

  • Photo du rédacteur: Régis
    Régis
  • 19 mars
  • 3 min de lecture


 

C’est probablement mon jeu de société préféré. J’avoue que j’aime presqu’autant le Monopoly, pis j’en ferai sûrement un article éventuellement, mais concentrons nous sur Risk aujourd’hui. J’aime les deux versions, celle avec les missions qui te permettent de régler la game en moins d’une heure et demie, mais je préfère la version conquérir le monde. J’ai l’impression que cette version nous permet d’user de toutes les stratagèmes, court, moyen et long terme pour établir la domination de notre armée sur la carte du monde. La satisfaction de gagner est intéressante et ne peut qu’être égalée par l’ultime frustration d’un joueur perdant, qui perd la tête devant l’entonnoir de la défaite, aux grands plaisirs des joueurs témoins de cette déchéance. J’aurais quelques bonnes histoires là aussi, mais ce n’est pas le point…


Parce que la game démarre lentement, tout le monde choisis son coin de départ en fonction des territoires remis de manière aléatoire, avant d’y concentrer des bonhommes à différents endroits. Loin de moi l’intention de vouloir confirmer ou non les meilleures stratégies, mais généralement au début du match, nous pouvons identifier quelques joueurs en meilleurs postures que d’autres. 


Quiconque est expérimenté à ce jeu, sait d’ores et déjà que de commencer la game en voulant conquérir l’Europe, par exemple, semble plutôt hasardeux avec ses 1001 frontières qui donnent sur la majorité des continents par exemple. Et généralement après quelques tours, il y a 2-3 continents de régler, dans le sens qu’ils appartiennent à une même armée qui cumulent dès lors, un peu plus de fantassins à chaque tour. Pis les alliances vont bons trains à ce stade de la game, parce que les frontières restent fragiles et ceux qui tentent de conquérir les continents quasi indéfendables avec plusieurs frontières croient encore à leur chance.


Pis un moment donné, les 2-3 plus forts, décident d’en sortir un de la carte, pis généralement, on le sait, on le sent que ca va arriver, un ou deux tours avant, mais le calcul précis se fait quand on sait que les probabilités sont assez bonnes pour qu’on puisse finir la job complète pour ramasser le butins (cartes et territoires) et l’anéantir complètement et sans trop s’affaiblir.


Le mieux, c’est quand 2 joueurs attaquent deux armées faibles différentes, afin de régler deux problèmes en même temps, sans se nuire un et l’autre, en se disant que la vraie game commencera après ces quelques tours là. Un genre de pacte de non-agression, non-dits, mais bien senties avec quelques sourires baveux et arrogants, en niant son intérêt aussi bien qu’un ados devant l’opportunité de son premier french.


Je pensais à ça, pis j’étais pas capable de me dire que Trump, Poutine et Xi Jinping n’avait pas l’air de faire la même chose avec l’Ukraine, Taiwan et l’Amérique du Nord ces temps-ci.


Je n’essaie pas de prédire l’apocalypse, je ne suis pas complotiste, je ne connais pas l’avenir plus que les autres. Mon analyse est dans une certaine mesure assez enfantine. Mais ce que nous vivons actuellement comme climat politique, me donne envie, instinctivement, de faire pour moi-même, et de conseiller à mes clients, ainsi qu’à ceux qui veulent faire affaire avec moi, de faire avec leur vie, avec leur finance ce qu’ils savent qu’ils doivent faire. Parce que, la plupart du temps nous savons, c'est plutot dans la discipline de l'application des mesures que le bas blesse.


Nous savons qu’avoir un budget et le respecter aide à la gestion de notre argent.


Nous savons qu’il n’est généralement pas recommandé de trainer des soldes récurrents sur nos cartes de crédits.


Nous savons qu’il est important d’épargner un pourcentage de son revenu comme coussin, mais aussi pour différents projets qui nous motivent et nous font rêver.


Nous savons que d’accélérer le remboursement de nos dettes ne peut pas vraiment nuire à nos finances.


Nous savons qu’une soirée à bien analyser ses couvertures et besoins en assurance est vraiment ‘’plate’’ mais ‘’nécessaire’’ et que ces besoins-là évoluent à chaque 6 ou 7 ans parce que nos situations de vie évoluent elles aussi.


Nous savons que nous avons parfois besoin de conseils et de recommandations un peu plus précises pour y voir plus clair ou pour avoir un 2e avis.


C’est un peu comme l’entraînement, s’agit de commencer, de prendre l’habitude et de maintenir l’habitude, mais ça aussi nous savons 😉

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