Le lendemain de la dernière journée
- Régis
- 13 janv.
- 2 min de lecture

Nous courons tous après le temps sachant qu’il nous est compté et que celui qui est passé ne peut
nous être redonné. Parce que nous avons une seule vie à vivre, parce que nous voulons en profiter le plus possible. Le temps, en le prenant pour les autres, en le travaillant, en s’amusant, en le gaspillant ou en le prenant pour soi, il passe toujours de plus en plus vite. Nous justifions son utilisation de différentes manières, évitant, trop souvent, l’ultime vérité, l’ultime justice ; il y aura, pour tous, une dernière journée. Parfois trop tôt, parfois accidentellement, parfois par choix, parfois avec énormément de souffrance, cette journée existera, que nous le voulions ou non.
Dramatique ? Pragmatique ? Morbide ? Tabou ? Déprimant ?
Choisissez ! Je n’ai pas la réponse plus que vous à cette certitude aujourd’hui. Ce que je sais, c’est qu’il nous incombe à chacun de décider ce que nous faisons de cet état de fait. Nous pouvons faire ce qu’il faut pour aider ceux qui poursuivront leur route. Nous pouvons aussi décider de faire abstraction de cette situation, en se disant simplement que nous n’y serons pas.
S’arrêter un moment pour y penser c’est une chose. Prendre le temps de valider qu’est-ce qui se passera lors de cette journée en est une autre. D’un côté, vouloir ‘’aider’’, c’est vague, c’est abstrait, comment peut-on vraiment arriver à faire la différence lors du premier jour de notre absence ? Tout semble plus intéressant que de s’arrêter pour réfléchir à ce moment triste et angoissant.
C’est, malgré tout, l’étalement factuel de qui nous sommes vraiment. De nos valeurs, de l’empathie et de la bienveillance que nous souhaitons pour ceux que nous apprécions, que nous aimons, pour qui nous nous levons chaque matin pour aller travailler.
Voulons nous être de ceux, qui de manière approximative, ce sont dis que ‘’ça va bien aller, peu importe, je ne serai pas là, ils s’arrangeront’’ ? Ou plutôt être celui qui admet que la mort est une certitude qu’il vaut mieux prendre en compte, sachant que nous choisissons rarement sa date, ni la manière.… Nous ne pouvons pas tout prévoir dans un monde avec autant d’incertitude, mais lorsque les choses sont faites avec empathie et bienveillance, ceux qui restent le ressentent et en sont souvent apaisés. Il n’y aura pas moins de douleur, de tristesse et de nostalgie, mais ce sera le témoignage de la considération que vous aviez pour eux.
Pour y réfléchir et en discuter avec doigté, de manière humaine et confidentielle, pour évaluer vos besoins ou avoir un deuxième avis sur votre situation actuelle vous pouvez communiquer avec moi. Si ce n’est pas le bon moment mais que vous savez que vous voulez regarder cela de près en 2025, définissons un moment plus tard cette année pendant lequel je vous accompagnerai dans cette démarche.
Régis